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Matinées Cartel le 28 septembre
(inscription nécessaire)

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Renseignements : Philippe Madet

Le pôle Atlantique et le pôle Pays des Gaves et de l’Adour (Pau-Tarbes) s’associent pour vous proposer un temps d’échanges autour des élaborations de trois cartélisantes (Titres et arguments ci-dessous). L’une, à partir d’une première expérience de cartel, nous fera entendre ce qui s’est mis au travail sur un point précis aiguillonné par la lecture du séminaire III de Lacan. Les deux autres, à partir d’une pratique plus longue, interrogeront plus généralement la transmission. Leurs travaux feront lien avec le thème de la journée nationale des cartels : " Penser le cartel : un vecteur du savoir dans l’Ecole ".

La modération sera assurée par Michel Deguilhem et Philippe Madet.

Rendez-vous le samedi 28 septembre à 10h15 au tiers lieu Moon Creative Workspace, 1er étage de l’atelier des citernes, nouveau quartier Amédée Saint Germain, 45 Rue de la Compagnie du Midi à Bordeaux (en contrebas de la rue Amédée Saint Germain).

Accueil à partir de 10h. Possibilité de commander une boisson chaude et/ou une viennoiserie sur place. Nous terminerons vers 12h45.

Attention, la jauge est limitée. Il est nécessaire de s’inscrire au préalable auprès de Philippe Madet : philippe.madet@gmail.com

PAF : 10€ ; étudiants et demandeurs d’emploi : 5€ 

 

Séquence 1

Isabelle Kanor (Bordeaux)

Titre : Les anagrammes d’Unica Zürn, en folie dans le texte.

Argument : La lecture en cartel du séminaire III de Lacan a fait éclairage sur la place du signifiant à l’endroit du phénomène psychotique. Cette étude produit des liaisons avec d’autres textes qui déconstruisent le langage. Elle invite à les lire autrement et à déchiffrer, notamment, la façon dont l’expérience psychotique s’inaugure dans le style anagrammatique, singulièrement dans le travail d’écriture d’Unica Zürn.

 

Séquence 2

Maria Dolors Camos Tubert (Barcelone)

Titre : Le Cartel : quels effets pour la transmission dans l’École ?  

Argument : Que peut-on transmettre ? Et comment ? Le Cartel est l’un des deux dispositifs créés par Lacan pour la transmission de la psychanalyse. Un travail d’étude et de recherche réalisé avec d’autres mais qui nécessite un produit de chaque cartelisant, produit qui met au jour le moment du sujet par rapport à son expérience analytique. Voici le truc.  Peut-il y avoir une transmission à l’École -et dans l’École- sans qu’il y ait un mode de diffusion des produits individuels du Cartel ?  

 

Laurence Mazza-Poutet (Pau)

Titre : Transmission

Argument : Le cartel sert à produire un travail propre à chacun et de ce travail l’auteur peut en tirer un savoir. Mais quid de sa transmission ? Qu’est-ce qui de ce savoir peut se transmettre ? Mais au-delà, le savoir  de la psychanalyse se transmet-il ?

Faire Cartel

 

Contact Cartel du Pôle Atlantique :

Corine Ozeray, Philippe Madet

Lien Cartel EPFCL

Lien Cartel de l'IF

Les textes de Lacan, souvent difficiles, n’ont pas été écrits pour faciliter la compréhension du lecteur, que Lacan qualifiait de leurrante, d’imaginaire. Sa démarche a donc été toute autre, et amène le lecteur hors des sentiers battus, le confrontant souvent à l’inconfort de ne pas tout comprendre. Pourtant, cette langue qui est la sienne, porte en son cœur une approche de l’humain, de l’inconscient et de la psychanalyse, renouvelée.

Comment lire Lacan, comment s’approprier les concepts analytiques qu’il développe tout au long de son enseignement ? Comment répondre aux questions que l’on se pose sur la théorie analytique ?

C’est alors que la nécessité du cartel intervient. En effet, le cartel est toujours l’occasion pour chacun, pour chacune, de lire les textes de Lacan, mais aussi et surtout d’oser, dans un petit groupe de personnes choisies, s’avancer avec ses mots, ses hésitations, ses questions, ses points de butées, mais aussi… ses trouvailles, et ses surprises ! Qu’il s’agisse des premières lectures de textes, de séminaires, ou d’un travail sur des questions articulées à la fin de l’analyse et à l’école, le cartel est un espace de travail précieux et fécond.

Notons aussi que le cartel permet d’établir entre ses membres (4 personnes plus une personne) un lien social particulier, animé par le rapport que chacun entretien à la psychanalyse. Ce que l’on appelle la « plus un(e) » personne est celui ou celle qui, choisit par les autres du cartel, oriente le travail, ce qui peut permettre à chacun de se risquer à oser une élaboration singulière (en dehors des rivalités imaginaires fréquentes dans les groupes). Il a pour responsabilité de veiller à préserver la dimension analytique.

Le cartel s’inscrit au sein d’une école de psychanalyse, il dure environ 2 ans, Lacan souhaitait faire de ce lien social particulier celui qui lie les différents membres de son école dans un transfert de travail dynamique, souple, inventif, limité dans le temps, véritable tourbillon de travail, pour chaque fois remettre au cœur des dispositifs analytiques un travail orienté par l’inconscient et son réel.

 

Si vous souhaitez composer un cartel n’hésitez-pas à nous contacter, nous pourrons vous mettre en lien avec d’autres cartélisants, et/ou avec des plus-un : corine.ozeray@wanadoo.fr, philippe.madet@gmail.com.

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